Devant les prix prohibitifs des viandes rouges et blanches, l’abattage clandestin à Annaba s’est développé d’une façon extraordinaire, durant ce mois de Ramadhan. De la viande rouge, principalement ovine et caprine, en carcasses entières et bovine en quartiers ou en morceaux est exposée sur des étals de fortune au centre urbain du chef-lieu de wilaya, ainsi que dans plusieurs autres localités de celle-ci, que se soit au niveau des marchés, en plein air ainsi que dans les néanmoins marchés informels de Souk Ellil, Oued Forcha, Sidi Amar, Sidi Salem, Boukhadra, de ceux des agglomérations d’El Hadjar, El Bouni, Berrahal, H’djar Eddis ou carrément en rase campagne sur les bas côtés des routes. De grandes quantités de cet abattage incontrôlé, donc portant préjudice à la santé des gens, sont écoulées quotidiennement. L’engouement pour ces viandes trouve son origine dans leurs prix abordables pour les bourses moyennes. Ils peuvent même intéresser certaines bourses plus ou moins faibles. Ces prix varient de 550 dinars le kilogramme de viande caprine à 700 dinars pour celle ovine, alors que la bovine est cédée à 600 dinars. Une petite comparaison avec les viandes commercialisées par les boucheries conventionnelles renseigne sur cet engouement. Les prix à ce niveau ont atteint des cimes. Ainsi, pour un kilogramme de viande ovine, on doit débourser pas moins de 1 400 à 1 500 DA. Idem pour la viande bovine sans os. La même chaleur vous brûle si par malheur vous voulez prendre un kilogramme de foie. Son prix a dépassé tout entendement, puisqu’il est actuellement affiché à 2.500 dinars le kilogramme. Pour sa part, le prix du poulet s’envole ! Sans jeu de mots. Une semaine seulement avant le carême, ce prix ne dépassait pas les 250 dinars. Aujourd’hui il est à 350 dinars, et cela après avoir perdu près de 50 dinars. Son prix durant la première semaine du Ramadhan a atteint largement les 400 dinars. Le soir d'Algerie - 25/07/2013 - A. Bouacha
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