Le personnel de garde du CHU Ibn Rochd, a observé dans la nuit de dimanche à lundi, un arrêt de travail de quelques heures pour dénoncer les conditions de travail dans lesquelles ils exercent, ainsi que le problème de prime de contagion. Ce mouvement de protestation inopiné mené par le personnel du service des urgences, a provoqué un tollé chez les parents des malades restés abandonnés dans le couloir pendant la nuit. Une source d’information proche de l’enquête, a indiqué qu’il a fallu l’intervention des services de police en vue de convaincre les médecins protestataires de renoncer à leur mouvement, mais en vain. Néanmoins, même si les malades ont gardé leur mal en patience, la tension était montée d’un cran chez leurs parents, indiquent les mêmes sources. Précisons le cas des parents d’une femme décédée dont le dépôt de la dépouille à la morgue, a été interdit par les grévistes. Cette situation grave a poussé la permanence centrale de la sûreté nationale, d’informer le service concerné de la wilaya pour une éventuelle solution face à ce mouvement, jugé illégal aux yeux de la réglementation. Hier matin, des médecins ont décidé de prendre attache avec le syndicat, mais beaucoup d’entre eux n’ont donné aucune suite à cette tentative. Cet arrêt de travail qui a eu lieu dans des circonstances confuses, a été étouffé dans l’œuf par la direction de l’hôpital. En effet, certains responsables contactés, ont précisé qu’aucun arrêt de travail n’a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Contrairement aux déclarations faites à ce propos par des responsables déjà échaudés par les problèmes auxquels fait face le CHU, il est précisé que le mouvement à bel et bien eu lieu.
L'EST - 27/08/2013 - Boufessioua Sofiane
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !