Hier, et selon des sources crédibles, les vendeurs de brochettes à Aïn-Berda, 40 km au sud de la wilaya de Annaba, ont baissé rideau en signe de protestation contre l’insécurité et surtout la présence à tous les coins des « gardiens » de parkings sauvages qui font la loi. Selon toujours la même source, le week-end dernier, et devant l’absence quasi-totale des services de sécurité et le laisser-faire des autorités locales, certains pseudo-gardiens de parkings « virtuels », ont poussé un peu trop le bouchon. En effet, la goutte qui a fait déborder le vase déjà trop plein un peu partout à Annaba, dans ce domaine, demeure l’agression sauvage ayant ciblé un père de famille qui a été, le moins que l’on puisse dire, lynché sous les yeux des membres de sa famille, par une horde sauvage. « Son seul tort, est d’avoir exigé auprès d’un des gardiens, le ticket de parking, si non il ne paiera point le droit de stationnement, exigé pratiquement à travers toutes les ruelles du centre ville d’Aïn-Berda », a tenu à préciser notre source. Ainsi, au même titre qu’à Annaba, et notamment au centre ville, l’on assiste au niveau pratiquement de toutes les importantes communes d’un « racket organisé » des pseudo-gardiens de voitures, qui hantent les lieux, en raison du laisser-aller et de la fuite en avant des pouvoirs publics.
lestrepublicain.com - 19 janvier 2014 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
Mais si au contraire, ils avaient à faire à un service de sécurité solide, qui ne leur garantirait pas cette impunité, il serait plus que certain, que dès son apparition, ils resteraient enterrer dans leurs trous de crainte à passer un mauvais quart d'heure.
Une horde de voyous c’est installée sur les trottoirs de la ville . Elle nous fera payer bientôt le droit de marcher sur les trottoirs. Voilà une chantier , qui , reste dépourvu de tout intérêt des pouvoir publics. Ces gens soufflent le chaud et le froid sur le domaine public. les autorités les autorisent implicitement de faire ce salle boulot. Cette fois , ils ont tabassé un père de famille sous les yeux de sa famille. Et après, Ils seront capable de faire fuir tout le monde sans aucun réaction des services de sécurité. Le Wali peut commencer par revoir cette situation qui ne cesse de se dégrader et qui étouffe les citoyens « pas seulement à Annaba mais à travers tout ce pays » . Il n’est plus question, de laisser faire ces voyous sous prétexte qu’ils n’ont pas d’emploi . Il faut leur enlever cette facilité de vivre au crochets de leur prochain en employant des méthodes dangereuses. quand vous leur proposez du travail, ils ne veulent pas travailler même pour la somme de 1000 DA/J. il est temps de s’occuper d’eux de manière énergique en les condamnants à des peines exemplaires qui ne descendent pas au dessous de 5 ans de prison ferme sans possibilité de grâce. Il est temps de faire respecter l’état de droit et pas attendre passivement l’irréparable.