En voie de disparition, les ânes continuent de faire l’objet d’un massacre systématique au niveau des wilaya de l’Est du pays, principalement à Annaba et dans les régions situées sur la bande frontalière avec la Tunisie. Pas plus tard que la semaine dernière, à la sortie Sud de Annaba, précisément à quelques encablures de Sidi-Achour, un groupe d’ouvriers versés dans le bâtiment, ont été interpellés par des policiers en flagrant délit en train de tuer des ânes, à l’aide d’épées, dignes de samouraï. L’on affirme qu’après l’intervention des services de sécurité. Ces asiatiques étaient en train de dépecer les carcasses de 4 bêtes de somme, dont un ânon. Trois autres baudets qui étaient sur le point de subir le même sort, ont été sauvés ainsi in-extremis. Les auteurs auraient acquis à prix fort les équidés en question auprès de particuliers non identifiés. Mais le malheur de ces bourricots, qui sont exploités également outrageusement et inhumainement, ne s’arrête pas là. Du côté de la bande frontalière avec la Tunisie comme certainement avec le Maroc, ces bêtes sont utilisées beaucoup plus comme moyen de transport par des contrebandiers. Cependant, si du côté des Algériens les ânes saisis par la douane ou les GGF sont offerts aux parcs animaliers pour servir de repas aux carnivores tels les lions et les hyènes, au delà des frontières, ils prennent la direction des boucheries pour la fabrication des merguez et autres spécialités de viandes. Par ailleurs, depuis un certains temps, une vidéo circule à Berrahal et tournée à la cité El-Kalitoussa, montrant des asiatiques, en train d’arracher la peau d’un chien pédigrée « un berger allemand », avant qu’il ne soit cuit à la manière des marcassins. Les vergers de la Seybouse proche de son estuaire, en passant par les différents lacs et marées des régions de Annaba et d’El-Tarf, qui recèlent des richesses insoupçonnées, d’une faune et d’une flore, dont l’une des espèces en envoie de disparition, ont connu une nouvelle forme de braconnage. Violant avec une farouche cupidité l’environnement, les Chinois ont jeté leur dévolu sur des tortues de l’eau douce, qui ont fait l’objet d’une chasse sans merci, menée par des prédateurs. Cette agression envers la nature n’est pas sans provoquer un déséquilibre au niveau de l’environnement et du cycle d’évolution de la nature. La région de Annaba, prolongée par le parc naturel d’El-Kala, renferme un immense patrimoine de faune et de flore, très varié, dont des espèces en voie de disparition. Depuis, les différentes espèces de tortues sont la proie d’un braconnage effréné.
lestrepublicain.com - 04 mars 2014 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
On n'est pas loin du cannibalisme! Qui peut faire mieux?
Je vote contre :
Ça tombe bien sous le titre : la disparition des ânes.
Vous avez vu le petit journal de canal Plus hier . il montre notre cher président tremblant de froid , difficilement prononce ces quelques mot : je me présente pour un quatrième mandat à la présidence de la république. Je suis sur que ce monsieur est forcé de reprendre du service à contre cœur. Il souhaite qu’une chose , s’occuper de ses couches et de sa fin de vie. Jusqu’au bout, comme Bourgiba, on veut nous faire croire que s’est l’homme qu’il faut à ce pays. Quelque soit votre vote.
il sera élu mais pourquoi faire. Il sera l’épouvantail de lui même. Il protégera sa suite peu être. Je ne vote pas pour une momie . je ne veux pas cautionner cette mise en scène diabolique qui infantilise le peuple algérien.
nos hommes politique nous font croire que le peuple veut de cette momie . Une erreur impardonnable qui restera dans l’histoire de ce peuple.
Et vous ! ! ! !