C’est parti ! Au lendemain de la suspension du secrétaire général de l’APC d’El Bouni, la gestion de l’Assemblée populaire communale (APC) d’El-Hadjar, est à son tour dans l’œil du cyclone des services de sécurité, apprend-on de sources crédibles. Et beaucoup d’entre les élus seraient dans de mauvais draps. En effet, si l’on se réfère à un rapport accablant transmis aux hautes instances du pays, même le maire n’échappera pas aux investigations. Plusieurs entrepreneurs, dont deux déjà ont été auditionnés, seront ciblés par cette enquête.
On parle déjà, selon nos sources, surtout de l’infraction à la réglementation régissant les marchés publics, accordés de gré à gré à un groupe de quatre opérateurs privés, qui font l’objet, selon la lettre de dénonciation, de tous les soins et égards par les élus du peuple. Des attributions en totale contradiction, selon toujours les mêmes sources, avec le code des marchés notamment lorsqu’on sait que l’enveloppe allouée à ces opérations dépasse plusieurs millions de centimes. A cela, il faut ajouter, entre autres, l’attribution illicite de parcelles de terrains au profit des investisseurs. Certains administrateurs affirment que l’épluchement des dossiers risque de mettre à nu un trafic du foncier dans cette commune. Aux yeux de beaucoup de travailleurs de la commune, le dépoussiérage des dossiers de la gestion, longtemps contestée et dénoncée par des citoyens, va permettre sûrement de mettre au jour beaucoup de pots de vins.
lestrepublicain.com - 08 mars 2014 - B. Salah-Eddine
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