« Où sont passés les entreprises spécialisées dans la récupération ? », s’est interrogé un sexagénaire à propos des déchets récupérables jonchés à même le sol. En effet, les cités dortoirs à l’exemple d’El Abtal et les 500 logts EPTB situées au niveau de la plaine ouest et qui sont dotées de caniveaux risquent d’être inondées si jamais une pluie torrentielle s’abattra sur la ville des jujubes. Car ces dernières regorgent des dizaines de bouteilles en plastique obstruant ses caniveaux conçus pour évacuer les eaux pluviales. L’incivisme des uns a rendu la tâche difficile au service de nettoiement de la commune en raison de cette importante quantité de bouteilles usagées et d’autres déchets entassée dans ces caniveaux. « Nombre de riverains incivils jettent par-dessus les balcons des bouteilles et autres emballages, ce qui va sans doute boucher les caniveaux qui ont déjà fait par le passé l’objet de ramassage de tout emballage et de nettoyage », nous a dit ce locataire dépité. Mais le bon sens de certains habitants vient toujours à manquer. Et, pour remédier à la situation, il suggère que les responsables locaux devront sévir contre ceux qui sont responsables de cette situation. Lui emboîtant le pas, son voisin trouve que des jeunes chômeurs peuvent ramasser ces tas de bouteilles en plastique et les vendre aux entreprises de récupération. En somme, il est urgent de nettoyer ces caniveaux pendant qu’il est tôt avant de subir les affres de la saison hivernale, synonyme des inondations causant des dégâts matériels parfois corporels.
L'Est republicain - 24 avril 2014 - Nejmedine Zéroug
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