Dans un communiqué dont une copie a été adressée hier à plusieurs organes de la presse locale, le secrétariat national de l’UGCAA (Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens) a attiré l’attention des commerçants, artisans et des entreprises privées affiliées à l’Union, de « l’utilisation de cartes d’adhérents falsifiées, par un véritable « réseau » composé d’anciens adhérents ayant quitté cette formation et qui activent de façon illégale. ».
Cette mise en garde contre ce « réseau qui utilise certains organes de presse pour assurer sa légitimité » à travers la tenue de commissions et délibérations n’aurait aucune crédibilité et assise juridique, selon les termes du communiqué qui cite une dizaine de noms, dont celui de Boulanouar Hadj Tahar qui active, comme on le sait, dans une filière parallèle relevant de l’UGCAA et qui revendique la même légitimité que le signataire du communiqué, à savoir Salah Souilah. Les wilayas incriminées dans cette « magouille » seraient Alger, Sétif, Annaba et Ain Temouchent. Aussi, Salah Souilah informe tous les acteurs commerciaux qu’il serait le seul représentant de l’UGCAA. Et le seul à parler en son nom, mettant en garde « contre les transactions qui pourraient être menées au nom de l’Union, avec les organes d’assurances SAA/CAAR. », en soulignant que la responsabilité de l’UGCAA est dégagée et que tout contrat établi avec ces compagnies d’assurances au nom de l’Union, doit être immédiatement annulé. Ajoutons pour notre part, que cette « dualité » à la tête de l’UGCAA qui va à l’encontre des textes en vigueur, mais aussi des intérêts de la puissante Union qui existe, rappelons-le, depuis les premiers jours de la lutte pour la libération nationale, porte un grave préjudice aux services rendus à la population qui est la première à souffrir de cette situation. Force est cependant de constater, comme nous l’avons récemment porté dans une précédente édition, que la hausse vertigineuse des prix à la consommation des fruits et légumes, par exemple, est périodiquement dénoncée par la filière Boulanouar, qui veut apporter des changements et fait des propositions pour assainir le commerce national livré aux prédateurs de tous bords, allant jusqu’à faire il y trois semaines, un appel solennel aux mandataires nationaux les incitant à réduire leur marge bénéficiaire au moins sur les produits de première nécessité comme la pomme de terre et l’oignon. Un appel qui n’a pas eu d’écho, bien qu’il reflète, comme la baisse des prix des autres produits, le premier souci du consommateur.
lestrepublicain - 08 mars 2015 - Farida H
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