Les hommes meurent, mais leurs œuvres
subsistent pour l’éternité’’ Le colloque dédié à l’œuvre et au parcours de l’historien et homme de théâtre, le regretté H’Sen Dardour, a pris fin hier à la bibliothèque centrale ‘’Slimane Berkat’’ du palais de la culture de Annaba. Ainsi, après les interventions fort instructives d’avant-hier du Pr Dahmani Saïd, l’ancien conservateur du musée d’Hippone, du Dr Abdesselem Filali et du Dr Souad Chakroun de l’université de Annaba, de celle du Dr Wahida Saädi de l’université d’El- Tarf, du journaliste Noureddine Souici, ainsi que celles du fils Chakib Derdour et du neveu Fayçal, on a assisté hier à l’exposé du Dr Abidi Nouar sur le rôle du défunt H’Sen Derdour à l’essor de cette société d’art dramatique et de musique qu’était El Mizhar El Bouni. Le Dr Amar Lahcen, l’actuel conservateur du musée d’Hippone a, pour sa part, axé son intervention sur les recherches effectuées par l’historien H’Sen Derdour sur les sites et vestiges historiques de la ville de Annaba. Une approche comparative sur les ouvrages de feu H’Sen Derdour a été présentée par l’étudiante universitaire Khawla Lahcen de l’université de Annaba, suivie d’une après- midi poétique et musicale. La clôture de ce colloque, a été dans une belle ambiance, où sur les planches du théâtre régional Azzeddine Mejoubi plein à craquer, où des comédiens de l’association Ec- Chiheb ont exécuté avec dextérité l’œuvre théâtrale du défunt H’Sen Derdour, la célèbre pièce théâtrale ‘’Salah Bey’’. Une clôture en apothéose, que d’aucuns n’oublieront de sitôt, de même que le nom de cet intellectuel, le regretté H’Sen Derdour dont le nom est désormais associé à cette ville de Annaba, et dont il a été et restera le chantre, l’historien et l’intellectuel qui a consacré la plus grande partie de son existence à offrir une identité à sa ville. Annaba lui doit beaucoup. Aussi quoi que l’on fasse, on ne tarira jamais d’éloges envers cet historien et homme de théâtre exceptionnel qu’était H’Sen Derdour, nous évoquons en ce jour du 18 février 1997 son rappel à Dieu. Que le Paradis soit son éternelle demeure.
lestrepublicain - 18 février 2016 - Slimane Benabed
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