Il reste encore beaucoup à faire à la gare routière interwilayas de Sidi Brahim. Implantée au carrefour de toutes les destinations y compris celles de Tunisie et de Libye, cette infrastructure socioéconomique abrite en transit une centaine d’entreprises de transport prestataires de service qui accueillent chaque jour quelque 5000 voyageurs. Construite au début des années 1980, cette gare accuse un sérieux coup de vieux. Presque en ruines, la gare est dotée d’installations qui ne permettent plus un minimum de fonctionnalités. Les élus de l’Assemblée populaire communale sont loin de se soucier du maintien du service public et du minimum de qualité de prestations à offrir aux usagers. Exception faite du mur d’enceinte qui a été refait, rien n’est encore initié en matière de réaménagement du site. Et si à l’extérieur aucune signalisation n’indique la gare, à l’intérieur de la bâtisse qui menace ruine, il n’y a pas de panneau d’information des usagers. Les câbles électriques de haute tension dénudés à la portée de n’importe qui, les grandes vitres poussiéreuses et brisées pour la plupart ainsi que la saleté donnent à ce lieu un air sinistre. La trentaine de box fermés depuis des années auraient pu faire le bonheur des jeunes chômeurs.
El watan > 13/05/07 > R.Annaba
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