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Il Devait Sauver Le Lac Fetzara (Annaba) : Le Projet De Station D’épuration Tombé À L’eau ? EDITEUR - 21 JANVI

Publié le 21/01/2024
Il Devait Sauver Le Lac Fetzara (Annaba) : Le Projet De Station D’épuration Tombé À L’eau ? EDITEUR - 21 JANVIER 2024 Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Annoncé en grande pompe à maintes reprises au cours de la dernière décennie, le projet de réalisation d’une Station d’épuration des eaux usées (Step), ayant pour objectif principal la protection du lac Fetzara contre la pollution, semble être tombé à l’eau. Une certitude émerge : l’initiative en question donne l’impression, ces trois dernières années, d’avoir été totalement abandonnée par les décideurs. Pourtant, pour les responsables avertis, cette installation revêt une importance primordiale. Elle doit permettre « la dépollution des eaux usées urbaines de milliers d’habitants des deux pôles urbains de Kalitoussa et de la nouvelle ville Benmostefa Benouada », qui se déversent dans de cette déperdition classée zone « Ramsar ». Cette zone englobe trois communes du sud de la wilaya d’Annaba, à savoir Berrahal, El Eulma et Chorfa. Il est essentiel de rappeler que ces dernières années, le lac Fetzara a frôlé la catastrophe en raison du faible niveau d’eau, surtout en été. Le lac est qualifié de fortement pollué, non seulement en raison des rejets domestiques, mais surtout de la zone industrielle de Berrahal, pourvue de son propre réseau qui se déverse du côté de la zone « El-Guemgoum », sans aucune épuration. Des experts en environnement estiment que le raccordement de certaines entreprises au réseau peut poser problème, car le traitement des effluents non domestiques en Step peut parfois être inefficace pour certaines pollutions caractéristiques, notamment les micropolluants organiques et minéraux. Nos sources préviennent que les pollutions industrielles peuvent entraîner des risques pour la santé des travailleurs exposés aux effluents (qu’ils soient en réseau ou en Step), ainsi que des risques de dégradation des réseaux d’assainissement. À Annaba, le lac Fetzara, dont les eaux se déversent sans épuration dans l’Oued Seybouse, est considéré comme l’un des « gros pollueurs ». En effet, en raison des agissements néfastes de nombreuses sociétés polluantes, qui échappent pour le moment à tout contrôle, le lac Fetzara représente un véritable catalyseur de déchets en tout genre. Nous sommes en présence d’un conglomérat de liquides visqueux et vaseux renfermant des vecteurs de maladies infectieuses, d’autant plus que l’Oued Seybouse est alimenté en partie par les eaux du lac Fetzara par l’intermédiaire de canaux (un sur l’Oued Boudjemia et l’autre sur l’Oued Meboudja). Le cours de l’Oued Seybouse est très irrégulier, avec un débit variant de 0 à 100 mètres cubes par seconde, mais peut atteindre les mètres cubes par seconde pendant les périodes de fortes averses. Il est à noter qu’il y a environ trois ans, l’entreprise « Protuil », implantée dans la zone industrielle de Berrahal, avait été fermée pour atteinte à l’environnement. Quant à l’entreprise pétrolière Naftal, située dans la même zone, elle a été mise en garde après les résultats d’analyses révélant la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fetzara. B. Salah-Eddine
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Il Devait Sauver Le Lac Fetzara (Annaba) : Le Projet De Station D’épuration Tombé À L’eau ?
EDITEUR - 21 JANVIER 2024

Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Annoncé en grande pompe à maintes reprises au cours de la dernière décennie, le projet de réalisation d’une Station d’épuration des eaux usées (Step), ayant pour objectif principal la protection du lac Fetzara contre la pollution, semble être tombé à l’eau.

Une certitude émerge : l’initiative en question donne l’impression, ces trois dernières années, d’avoir été totalement abandonnée par les décideurs.

Pourtant, pour les responsables avertis, cette installation revêt une importance primordiale.

Elle doit permettre « la dépollution des eaux usées urbaines de milliers d’habitants des deux pôles urbains de Kalitoussa et de la nouvelle ville Benmostefa Benouada », qui se déversent dans de cette déperdition classée zone « Ramsar ».

Cette zone englobe trois communes du sud de la wilaya d’Annaba, à savoir Berrahal, El Eulma et Chorfa.

Il est essentiel de rappeler que ces dernières années, le lac Fetzara a frôlé la catastrophe en raison du faible niveau d’eau, surtout en été.

Le lac est qualifié de fortement pollué, non seulement en raison des rejets domestiques, mais surtout de la zone industrielle de Berrahal, pourvue de son propre réseau qui se déverse du côté de la zone « El-Guemgoum », sans aucune épuration.

Des experts en environnement estiment que le raccordement de certaines entreprises au réseau peut poser problème, car le traitement des effluents non domestiques en Step peut parfois être inefficace pour certaines pollutions caractéristiques, notamment les micropolluants organiques et minéraux.

Nos sources préviennent que les pollutions industrielles peuvent entraîner des risques pour la santé des travailleurs exposés aux effluents (qu’ils soient en réseau ou en Step), ainsi que des risques de dégradation des réseaux d’assainissement.

À Annaba, le lac Fetzara, dont les eaux se déversent sans épuration dans l’Oued Seybouse, est considéré comme l’un des « gros pollueurs ».

En effet, en raison des agissements néfastes de nombreuses sociétés polluantes, qui échappent pour le moment à tout contrôle, le lac Fetzara représente un véritable catalyseur de déchets en tout genre.

Nous sommes en présence d’un conglomérat de liquides visqueux et vaseux renfermant des vecteurs de maladies infectieuses, d’autant plus que l’Oued Seybouse est alimenté en partie par les eaux du lac Fetzara par l’intermédiaire de canaux (un sur l’Oued Boudjemia et l’autre sur l’Oued Meboudja).

Le cours de l’Oued Seybouse est très irrégulier, avec un débit variant de 0 à 100 mètres cubes par seconde, mais peut atteindre les mètres cubes par seconde pendant les périodes de fortes averses.

Il est à noter qu’il y a environ trois ans, l’entreprise « Protuil », implantée dans la zone industrielle de Berrahal, avait été fermée pour atteinte à l’environnement.

Quant à l’entreprise pétrolière Naftal, située dans la même zone, elle a été mise en garde après les résultats d’analyses révélant la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fetzara.

B. Salah-Eddine
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