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A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des

Publié le 17/04/2024
A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des raisons de sécurité Le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, où devait se tenir la réunion, a expliqué avoir pris un arrêté d'interdiction "pour garantir la sécurité publique". Article rédigé parfranceinfo avec AFP France Télévisions Publié le 16/04/2024 16:33 Mis à jour le 16/04/2024 21:25 Temps de lecture : 1 min Eric Zemmour, le 16 avril 2024 à Bruxelles (Belgique). (SIMON WOHLFAHRT / AFP) Eric Zemmour, le 16 avril 2024 à Bruxelles (Belgique). (SIMON WOHLFAHRT / AFP) Les autorités bruxelloises ont ordonné, mardi 16 avril, l'arrêt d'une réunion controversée de représentants de l'extrême droite et de la droite nationaliste, à quelques mois des élections européennes. Parmi eux figurent notamment le Français Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage, qui a œuvré pour le Brexit, ou encore le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Cette décision des autorités fait suite à un arrêté d'interdiction émis par le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, Emir Kir, où était organisée la réunion. L'élu a expliqué sur Facebook avoir pris cet arrêté "pour garantir la sécurité publique". "L'extrême droite n'est pas la bienvenue", a-t-il ajouté. La décision a été vivement dénoncée à l'intérieur de la salle, où plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux eurodéputés nationalistes et conservateurs eurosceptiques, participaient au rassemblement, selon des journalistes de l'AFP. "On est vraiment dans le registre du communisme à l'ancienne, en gros, si tu n'es pas d'accord avec moi, tu dois être interdit", a fustigé Nigel Farage. Une interdiction vivement contestée Vers 15h30, entouré de caméras, Eric Zemmour s'est présenté devant la porte de la salle de conférence, dont les policiers lui ont bloqué l'accès. L'ancien candidat à la présidentielle a dénoncé une "dictature". "Le bourgmestre socialiste Emir Kir (...) utilise la police comme une milice privée pour interdire la conférence bruxelloise dont je suis l’invité avec Viktor Orban et Nigel Farage", a écrit le président de Reconquête sur X. De son côté, Viktor Orban a déploré une atteinte à la liberté d'expression. "La dernière fois qu'ils ont voulu me faire taire en envoyant la police, c'était en 1988 avec les communistes", a réagi le dirigeant nationaliste hongrois sur X, dans une allusion à l'époque soviétique. Le chef du gouvernement belge Alexander De Croo a jugé "inacceptable" la décision du bourgmestre Emir Kir. Même tonalité chez le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, qui a qualifié la décision d'"extrêmement inquiétante". "Cela nous laisse incrédules et consternés", a déclaré de son côté l'Italienne Giorgia Meloni, cheffe d'un gouvernement ultraconservateur. La police pourrait rester déployée sur place jusqu'à mercredi pour empêcher tout accès au bâtiment, les organisateurs n'excluant pas que la conférence puisse se poursuivre ailleurs pour son deuxième jour.
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A Bruxelles, une conférence avec Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban interrompue par la police pour des raisons de sécurité
Le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, où devait se tenir la réunion, a expliqué avoir pris un arrêté d'interdiction "pour garantir la sécurité publique".

Article rédigé parfranceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 16/04/2024 16:33
Mis à jour le 16/04/2024 21:25
Temps de lecture : 1 min
Eric Zemmour, le 16 avril 2024 à Bruxelles (Belgique). (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Eric Zemmour, le 16 avril 2024 à Bruxelles (Belgique). (SIMON WOHLFAHRT / AFP)
Les autorités bruxelloises ont ordonné, mardi 16 avril, l'arrêt d'une réunion controversée de représentants de l'extrême droite et de la droite nationaliste, à quelques mois des élections européennes. Parmi eux figurent notamment le Français Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage, qui a œuvré pour le Brexit, ou encore le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

Cette décision des autorités fait suite à un arrêté d'interdiction émis par le bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, Emir Kir, où était organisée la réunion. L'élu a expliqué sur Facebook avoir pris cet arrêté "pour garantir la sécurité publique". "L'extrême droite n'est pas la bienvenue", a-t-il ajouté.

La décision a été vivement dénoncée à l'intérieur de la salle, où plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux eurodéputés nationalistes et conservateurs eurosceptiques, participaient au rassemblement, selon des journalistes de l'AFP. "On est vraiment dans le registre du communisme à l'ancienne, en gros, si tu n'es pas d'accord avec moi, tu dois être interdit", a fustigé Nigel Farage.

Une interdiction vivement contestée
Vers 15h30, entouré de caméras, Eric Zemmour s'est présenté devant la porte de la salle de conférence, dont les policiers lui ont bloqué l'accès. L'ancien candidat à la présidentielle a dénoncé une "dictature". "Le bourgmestre socialiste Emir Kir (...) utilise la police comme une milice privée pour interdire la conférence bruxelloise dont je suis l’invité avec Viktor Orban et Nigel Farage", a écrit le président de Reconquête sur X. De son côté, Viktor Orban a déploré une atteinte à la liberté d'expression. "La dernière fois qu'ils ont voulu me faire taire en envoyant la police, c'était en 1988 avec les communistes", a réagi le dirigeant nationaliste hongrois sur X, dans une allusion à l'époque soviétique.

Le chef du gouvernement belge Alexander De Croo a jugé "inacceptable" la décision du bourgmestre Emir Kir. Même tonalité chez le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, qui a qualifié la décision d'"extrêmement inquiétante". "Cela nous laisse incrédules et consternés", a déclaré de son côté l'Italienne Giorgia Meloni, cheffe d'un gouvernement ultraconservateur. La police pourrait rester déployée sur place jusqu'à mercredi pour empêcher tout accès au bâtiment, les organisateurs n'excluant pas que la conférence puisse se poursuivre ailleurs pour son deuxième jour.

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