Car actuellement, le train à destination ou en provenance d’Alger met 10h20 pour traverser les 629 km séparant les deux grandes cités. C’est du moins ce qu’a laissé comprendre une source sûre de la direction régionale Annaba de la société nationale du transport ferroviaire(SNTF) lorsqu’elle affirme : « Notre entreprise et les autorités nationales ont mis le paquet pour aligner le rail algérien aux normes internationales, notamment européennes. Plusieurs projets d’envergure ont été engagés dans cette perspective.
Nous espérons qu’en 2012, le trajet Annaba-Alger se fera en 6 h au lieu de 10 h 20 actuellement ». Pour ce faire, il sera inévitablement fait appel aux trains à grande vitesse (TGV). Les initiateurs ont pour principal objectif l’ouverture aux TGV de 2200 km de ligne. Il est certain, indique en outre la même source, que le programme quinquennal, initié par les pouvoirs publics et pour lequel une enveloppe de 16 milliards de dollars a été allouée, s’oriente vers le développement et la modernisation de ce secteur.
L’électrification demeure l’un des soucis majeurs de l’entreprise en estimant nécessaire d’accorder la priorité à l’électrification de la voie ferrée de banlieue c’est-à-dire dans la capitale. Ce projet a été confié au groupe français Alstom et les trains de banlieue doivent être opérationnels avant la fin 2009, indique notre source. Toujours à propos de l’électrification, le groupe devra également entamer durant la même année un autre projet, non de moindre importance. Il s’agit de tout un programme de raccordement à cette énergie de 300 km de chemin de fer.
Car notre pays semble être déterminé à réhabiliter son réseau ferroviaire dont la vétusté n’est plus contestable.
El watan > 17/09/08 > N.B.
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