Les travailleurs de 2 restaurants-caféterias, en activité pendant des années dans le campus universitaire de Sidi Amar, ont perdu leurs emplois depuis juin 2010 à cause du retard mis dans le renouvellement des contrats entre les tenanciers de ces fonds de commerce et l’institution concernée.
Apportant un plus aux structures de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), ces deux établissements sont d’une utilité complémentaire aux étudiants et aux enseignants en dehors des horaires de fonctionnement du restaurant central universitaire. «L’université Badji Mokhtar a mis trop de temps pour répondre à ma demande de renouvellement du contrat de prestations lequel a expiré en juin 2010», a affirmé le l’exploitant de l’une des 2 structures concernées, M. Mesrafet, qui interpelle dans ce cadre les pouvoirs publics, en premier lieu, les autorités de wilaya et les élus pour lui venir en aide en lui permettant de reprendre son activité, qui est sa seule source de revenus, et réengagé les salariés qu’il emploie au titre du dispositif d’insertion professionnelle (DIP). «Mon restaurant est un établissement légal, régulièrement inscrit au registre du commerce avec numéro d’identification fiscale, numéro d’affiliation à la caisse nationale d’assurance sociale (CNAS), domiciliation bancaire et personnel», a-t-il expliqué avant de révéler qu’il vient d’écrire au ministre de l’Enseignement supérieur dans l’espoir de rouvrir son local dès la prochaine rentrée universitaire.
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