Les membres des assemblées communales qui seront installés cette semaine devront retrousser les manches pour faire sortir leurs APC respectives d’une situation que tout le monde qualifie de léthargique.
Si l’on excepte quelques spécificités propres à quelques localités, comme celles par exemple enclavées et sans ressources, «beaucoup en revanche, même celles nanties de tous les moyens, n’ont pas avancé durant le mandat écoulé». C’est du moins ce que soutiennent les habitants en attendant qu’officiellement soit dressé le bilan d’une gestion quinquennale au moment où les moyens de financement n’ont pas fait défaut. Les nouveaux édiles et les élus seront donc confrontés au choix des priorités dans la préparation des projets communaux de développement pour trouver les voies de nature à permettre de satisfaire au mieux les attentes, comme cela a été promis durant la campagne électorale.
Parmi les communes qui se sentent lésées en permanence, figurent notamment Aïn Berda, Chorfa et El Eulma, situées dans une région dotée de terres à haut rendement agricole, mais qui se confinent dans la léthargie en dépit de l’effort de l’Etat consenti dans les actions de développement. Ces trois localités confondues demeurent confrontées vraisemblablement plus que les autres, aux affres du chômage. La mise en valeur du lac de Fetzara qui couvre trois communes rurales, en l’occurrence Berrahal, El Eulma et Chorfa et portant sur 4370 ha, avait pour impact attendu l’essor de la région. Mais le projet n’a pas été d’un grand secours pour cette zone que ses potentialités destinent à un meilleur sort. Au-delà de l’augmentation de la surface agricole utile (SAU), l’on a ambitionné de réhabiliter les cultures industrielles, notamment le coton qui a connu par le passé un essor évident. Il convient de rappeler que les communes n’ont pas évolué proportionnellement aux investissements consentis pour leur développement. Les déficits étant d’envergure.
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