La députée Chebli Bayaza a démenti hier, lors d’un point de presse, l’agression dont on l’accuse à l’encontre d’une avocate, des faits qui remontent à mardi dernier mais reconnaît une altercation avec son accusatrice et par devant témoins. Une altercation dont serait responsable l’accusatrice mise en défaut dans le traitement d’une affaire qu’elle devait plaider et pour laquelle elle n’avait rien fait. « Je n’ai pas voulu répondre aux accusations, partant du principe qu’il faut des preuves et il y avait plusieurs personnes autour de nous, à ce moment là qui peuvent témoigner que je ne l’ai pas giflée », a ainsi déclaré la députée qui explique que son accusatrice était stagiaire dans son étude et qu’à la fin de son stage, elle l’avait domiciliée auprès de son cabinet pour ensuite lui en laisser la charge quand elle a été élue à l’APN. Cette domiciliation avait pris fin le 23 janvier dernier après le constat d’une vacance totale de l’avocate et du délaissement d’affaires dont elle était chargée, à la suite de plainte de clients, selon la députée. Et c’est une de ces affaires qui serait derrière l’accusation d’agression ; l’affaire d’une cliente, résidente en Angleterre et qui avait signé procuration à l’avocate en question pour l’audience de réconciliation. Devant l’absence de réponse à ses appels, la cliente avait dû revenir en Algérie où elle avait appris qu’elle devait assister au jugement le 5 février, à El Hadjar. Elle y alla l’après-midi mais fut surprise d’apprendre qu’il n’y avait aucun jugement mais une audience de réconciliation à laquelle ni elle ni l’avocate n’avaient assisté. Partant de là, la députée Chebli Bayaza affirme qu’elle était de passage devant la Cour quand elle aperçut, par hasard, son accusatrice ; elle l’interpella sur cette affaire mais fut insultée, selon ses déclarations. Questionnée sur les motifs d’une fausse accusation, bien que la déclaration de l’avocate qui affirme avoir été agressée soit enregistrée, selon une consœur d’un quotidien arabophone, la députée affirme qu’elle ne peut l’expliquer, ni expliquer ce qu’elle qualifie d’acharnement contre sa personne, notamment une autre accusation d’insultes à l’encontre d’un gendarme alors qu’elle conduisait un véhicule à Alger. « Je n’ai jamais conduit de véhicule à Alger et je m’étonne que ce gendarme ne se soit pas plaint à sa hiérarchie, comme je m’étonne devant les propos relevant de l’immunité parlementaire dont je suis supposée me prévaloir, alors que personne ne s’est donné la peine de m’entendre pour connaître ma version des faits sur cette prétendue agression ». Sans l’affirmer, elle doute pourtant qu’une plainte soit introduite à son encontre mais assure, par contre, qu’ayant fait preuve de réserve au regard de sa corporation et vis-à-vis de son accusatrice, elle a décidée devant l’ampleur prise par cette affaire, entre autre dans la presse qu’en tant que « femme de loi, je vais utiliser tous les moyens légaux pour me défendre et défendre mon intégrité morale ainsi que ma réputation, car je n’accepterais jamais d’être trainée dans la boue alors que j’ai tant fait pour mon accusatrice d’abord et pour mes clients surtout, en 20 ans de carrière sans taches ». Ainsi, crêpage de chignon ou pas, l’affaire finira devant les tribunaux qui trancheront sur la base de faits prouvés et les témoignages de ceux qui ont assisté à l’altercation. Des clients ont même été approchés par les deux parties pour porter témoignage et certains étaient présents lors du point de presse pour soutenir la députée ou informer qu’ils avaient été sollicités par son accusatrice.
L'EST - 11/02/2013 - Ammar Nadir
Les Commentaires
Povre deputee, elle parait k'elle est avocate? Il a du secher ls cours sr la Constitution.
regle 1) ne jamais toucher a 1 cheveu d’1 citoyen
regle 2) la maltraitance est inacceptable
Prcke la violence, c GRAVE! On ne veut ps ds deputes ki cognent,.. 1 point c tt!.
Enfin, k'elle est deputee ou ps prsne n'a droit a de la violence. C serai qd mm 1 paradoxe de faire la hogra ou humilier 1 citoyen et de tolerer k'1 depute/politik ou otre prsne obtienne le droit de frapper.