Comment peut-on parler de développement local et d’amélioration du cadre et des conditions de vie des citoyens avec des chantiers à l’abandon ? Celui d’une aire de jeux à la Menadia par exemple, attendu par tous les résidents de ce quartier, mais actuellement suspendu pour on ne sait quelle raison. Et quelle que soit cette raison, elle n’intéresse que le maître d’œuvre et l’entreprise en charge de la réalisation qui sont tenus d’achever ce projet ou de répondre de leur défaillance devant qui, de droit. Les pouvoirs publics sont tenus de savoir pourquoi l’argent public a été dépensé pour un chantier à moitié terminé et de sévir pour mettre fin à de telles situations qui en plus, génèrent des risques d’accident. Le chantier de cette aire de jeux est à proximité de l’antenne communale du marché de la Menadia et d’une école primaire ; tout comme ce chantier dans une école. L’école primaire El Kadissia à la Plaine Ouest, ou un chantier est à l’arrêt depuis près de deux semaines, à l’intérieur de l’enceinte de l’établissement. Un chantier de construction d’un bloc de 4 salles de classe à l’arrêt, semble-t-il parce que l’on est à court de carrelage et qui n’est séparé des élèves dans la cour que par une « clôture » de fortune, matériaux de construction, agrégats et un treillage métallique plus dangereux que préventif. Toute interruption de chantier coûte de l’argent, c’est une règle dans le secteur du bâtiment, mais pas ici. Ici, l’interruption et les surcoûts sont compensés par des travaux de piètre qualité, bâclés et de fait non conformes aux normes. Si l’argent de l’Etat coule à flots, c’est pour être dépensé au profit des citoyens, pour satisfaire leurs besoins essentiels et maintenir ainsi l’ordre public, non pour que des entreprises en prennent le maximum et livrent des réalisations qui vont coûter encore de l’argent … pour être mises en bon état et pouvoir être utilisées. C’est le cas dans une autre école, à Sidi Achour actuellement vidée de ses élèves jusqu’à ce qu’on répare l’étanchéité de l’ensemble de l’établissement et ou un autre bloc supposé neuf est en train d’être retapé, sans oublier d’autres travaux “omis” au départ mais essentiels pour maintenir l’intégrité de l’ensemble de l’établissement, un mur de soutènement qui aurait dû être le premier ouvrage construit. On ne peut parler de développement local avec de telles défaillances, le choix d’entreprises dont le seul objectif est de s’enrichir à moindre frais, l’absence de suivi et surtout l’impunité.
lestrepublicain.com - 15 février 2014 - Ammar Nadir
Les Commentaires
Affaires a régler au plus vite, nous les habitants nous ne pouvons plus accepter la continuité de cette pagaille! nous voulons une décision ferme pour mettre terme a ce merdier qui nous pourri la vie...il faut sanctionner FERMEMENT les entreprises de BrAnQuIgNoLs!.
puisque nous sommes jumelés avec la ville de Saint-Etienne faites nous venir des vrais entreprises de cette ville pour montrer à nos branquignols comment il faut s'organiser...il vaut mieux faire peu est bien que 36 choses mal faites.