La cité 778 logements en préfabriqué, implantée dans la localité de Hdjar Eddis, commune de Sidi Amar, enregistre une dégradation très avancée du cadre de vie sans que les pouvoirs publics, les élus et ses habitants ainsi que les associations de quartiers si celles-ci existent, ne mesurent les risques et les dangers des maladies, de la prolifération des fléaux sociaux et de la déchéance à tous les niveaux.
Aux animaux errants d’un quartier à un autre, faisant de la cité un véritable pâturage de sachets d’ordures domestiques qu’ils broutent à longueur de journée, viennent s’ajouter les constructions illicites à profusion et même des villas édifiées sans autorisation, ni actes d’attribution d’assiettes foncières à bâtir. La saleté et l’insalubrité du milieu ont rendu la vie insupportable avec les attaques des moustiques et les odeurs nauséabondes se dégageant des décharges publiques sauvages et de la stagnation des eaux noirâtres dues au piratage du réseau d’alimentation en eau potable. Certains des habitants se plaignent du mauvais état des routes d’accès aux maisons, de l’insuffisance de l’alimentation en eau potable, soit un jour par semaine et de l’insécurité.Il n’existe même pas dans la cité une maison de jeunes susceptible d’extirper les adolescents des dérapages et des fléaux sociaux. Il faut dire que la commune de Sidi Amar souffre, plus qu’aucune autre collectivité locale de la wilaya, de la multiplication effrénée des constructions illicites, de la prolifération des animaux errants et de la dégradation de l’environnement. C’est le lieu où s’expriment le mieux la désynchronisation et les écarts entre le discours et son application.
lestrepublicain - 03 juillet 2014 - Hocine Akli
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