Depuis le gel par la CNAC entre 2011 ET 2012 des dossiers relatifs au secteur des transports, (ils représentaient les
90 % des demandes déposées) au profit des filières ayant un impact économique certain comme la transformation et l’agriculture, cette dernière connait un développement progressif d’après les explications données jeudi par le directeur de l’agence CNAC de la wilaya, M. Mustafa Farhi. ‘‘L’augmentation des demandes de financement des projets dans l’agriculture ont augmenté de 10 %, ce qui est très encourageant’’. Ce retour au travail de la terre est accueilli avec beaucoup de satisfaction par la Caisse de chômage, quand on sait ce que le secteur agricole, qui peine à attirer les jeunes, représente pour l’économie nationale. Une seule ombre au tableau pour certains candidats, le problème récurrent des actes de propriété des terres dites « aarch » qui ne sont pas reconnus par la BADR. Il s’agit, selon notre interlocuteur, des familles habitant et travaillant sur les terres qu’elles occupent depuis l’indépendance, sans actes de propriété officielle. Un frein de taille pour les projets agricoles en général, et qui n’a toujours pas connu de solution. Suite au vide laissé par le transport, les actions d’accompagnement des dossiers par les spécialistes de la CNAC connaissent un regain d’activité important, et les dossiers sont ficelés et financés par la banque dans un délai compris entre 15 jours et trois mois au maximum. Les porteurs de projets sont soutenus depuis l’acceptation de leur dossier, jusqu’à la mise en pratique de leur activité, et même au-delà, puisque, régulièrement, leur situation financière et leur chiffre d’affaires sont analysés par les agents de la CNAC, qui préconise des solutions allant d’un côté au profit du nouveau chef d’entreprise, mais aussi à celui de la banque et de la CNAC qui doivent être remboursées dans les délais de l’apport versé et qui est, comme on le sait plafonné à 1 milliard de centimes, les intérêts étant soutenus par la CNAC. En 2015, 1200 dossiers ont été déposés par le chômeur ouvrant droit à l’aide de la Caisse, parmi lesquels on compte 254 femmes. Tous ont été validés par la commission chargée de l’évaluation, la sélection et le financement. Rappelons que, depuis 2012, l’accord donné par la commission est automatiquement reconduit par la banque, sauf rares exceptions justifiées, ce qui représente un grand pas dans la création d’entreprise. La CNAC a financé jusqu’ici 737 projets, pour la création théorique de 2342 emplois. M. Farhi devait nous citer des exemples d’entreprises montées à l’aide de la CNAC et qui sont aujourd’hui très cotées, comme cette société qui est même parvenue à arracher des parts de marché à une entreprise espagnole. Des exemples à suivre.
lestrepublicain - 05 mars 2016 - Farida H.
Les Commentaires
Lorsque l'ancien journaliste du Canard enchainé et actuel patron de "Mondafrique" Nicolas Lebeau écrit un dignitaire algérien possède un compte en banque confortable, détenu dans une des premières banques françaises soit 300 millions d'euros et de préciser que ce sont ses deux enfants, dont l'un réside à Paris et l'autre à Londres, qui sont chargés de rendre "intraçable cette colossale fortune" son nom et intimement lié au scandale de détournement des fonds alloués à la Générale des Concessions Agricoles (GCA)par Amar Saidani secrétaire général du FLN...pauvre agriculteurs!.