Nous apprenons de sources crédibles que des dizaines d’arrestations d’auteurs de délits divers allant du simple vol jusqu’au crime organisé qui ont été opérés ces derniers temps par les différents services de police sont dues au travail méthodique et d’un grand professionnalisme de la police scientifique. Première sur le terrain cette brigade chargée de l’identité judiciaire relève toute empreinte, traces de pas ou de sang ou autre indice susceptible de mener les enquêteurs sur la bonne voie. La lieutenante responsable maîtrise en effet son travail et celui de son équipe parfaitement. Formée dans de hautes écoles de police, elle peut arguer qu’elle rate rarement sa cible. Le système A . F. I. S (Automated Fingerprint Identification Systèm) dont dispose cette police permet l’identification des personnes et des traces relevées sur les lieux d’infractions, à partir de données biométriques des empreintes digitales et des empreintes palmaires, sachant que le dessin des crêtes capillaires des doigts et de la paume de la main est unique et immuable chez chaque individu. Cette technique porte le nom de dactyloscopie (du grec dactylo = doigt et scopie= examen, observation). L’AFIS permet une comparaison rapide d’une empreinte avec les empreintes enregistrées dans la banque des données nationale. Pour rappel le crime de « Raylan » a été élucidé en quelques heures grâce à l’analyse des traces de sang relevées par cette équipe sur les lieux du drame. D‘autre part le système AFIS permet l’identification de l’auteur du délit en quelques secondes, exactement entre 15 et 20 secondes d’après nos renseignements recueillis lors des portes ouvertes de la Sûreté nationale.
L'est republicain - 28 mai 2014 - Ahmed Chabi
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